« Regardez-moi ce garçon manqué ! »
Nous avons tous entendu cette phrase dégradante.
L’expression « garçon manqué » est souvent utilisée pour désigner une fille qui ressemble à un garçon, comme si elle représentait une anomalie de la nature ou une erreur de création.
Certaines personnes acceptent l’idée qu’il puisse y avoir des filles ou des garçons dits « manqués », mais beaucoup refusent de reconnaître que le genre est avant tout une question de ressenti. Pourtant, lorsque l’on utilise le terme « garçon manqué », on emploie bien le mot « garçon » pour parler d’une personne dont le sexe biologique est féminin.
Cela laisse entendre qu’il est acceptable d’être né dans un corps masculin et de se sentir fille, mais seulement si cela devient un motif de moquerie ou d’exclusion.
Cependant, cela devient inacceptable lorsque l’on inclut et normalise ces personnes dans la société.
En France, 47 % des personnes transgenres et non-binaires disent être rejetées par leurs collègues et elles ont huit fois plus de risques de tenter de se suicider.
En cette journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, je souhaite partager un témoignage émouvant qui retrace à la fois la douleur de naître dans le mauvais corps et le bonheur de pouvoir enfin être soi-même.
En sensibilisant vos équipes à la lutte contre la discrimination envers les personnes LGBTQIA+, vous créez un environnement où chacun peut s’épanouir pleinement. Qu’attendez-vous pour agir ?